Nous amorçons notre voyage en Normandie et nous dirigeons en premier vers Fécamp, où nous visitons le Palais Bénédictine, d'inspiration gothique et Renaissance. Le Palais Bénédictine est depuis plus d'un siècle le lieu unique d'élaboration de la liqueur Bénédictine, exportée à 95% dans le monde entier.C'est un moine bénédictin qui aurait trouvé la recette, d'où le nom de bénédictine.
L'édifice contient un musée présentant diverses collections d'art religieux et on y retrouve également la distillerie proprement dite, ainsi que ses caves. La visite se termine par la dégustation de la célèbre bénédictine, très bon le breuvage en question...


La ville d'Étretat, ancien village de pêcheurs, est devenu une station balnéaire de renom. Le tourisme est en effet attiré par ce site exceptionnel, des falaises de craie blanche. Par ses rochers percés, il est facile pour un québécois de faire une comparaison avec le rocher percé de Percé en Gaspésie. Randonnée pédestre très agréable.

Nous poursuivons notre route jusqu'à Honfleur, village portuaire Normand, surtout connu pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises. Pour nous Québécois, Honfleur est le port d'où Champlain est parti fonder la ville de Québec en 1608.

Il est également très agréable de marcher dans plusieurs de ses rues étroites.

À quelques kilomètres seulement des plages du débarquement de Normandie, nous nous arrêtons dans la ville de Bayeux. Cette ville est célèbre pour la tapisserie de Bayeux, relatant sous forme de broderie la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Nous ne l'avons pas vue et il semble que c'est comme visiter Paris sans monter au sommet de la tour Eiffel.
La ville est aussi célèbre pour ses dentelles et porcelaines. Nous y visitons la cathédrale Notre-Dame.
La ville est aussi célèbre pour ses dentelles et porcelaines. Nous y visitons la cathédrale Notre-Dame.


La visite de ce lieu est très émouvante, s'imaginer tous ces jeunes du début de la vingtaine qui se sont faits tuer par les Allemands, lors de leur débarquement sur la plage d'Omaha Beach. On y retrouve un mémorial et un cimetière où sont enterrés 9,387 soldats. 14,000 dépouilles, d'abord inhumées en Normandie, ont été rapatriées aux États-Unis, à la demande de leurs familles.

Près du mémorial, dans le "jardin des disparus", se trouvent les noms de 1557 soldats disparus.
Nous avons le privilège de rencontrer, lors de notre visite du cimetière, un vétéran américain, vivant en Virginie, âgé de 89 ans et qui a combattu lors de ce débarquement. Il nous dit qu'il a été très chanceux de rester en vie, il a même été blessé à trois reprises. Lors de la cérémonie de descente du drapeau, c'est lui qui a plié le drapeau américain, sous les regards de nombreux touristes admiratifs de cet homme.
Nous poursuivons jusqu'à la Pointe du Hoc, qui fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944. Nous pouvons y voir les restes de plusieurs blockhaus allemands, de même que les cratères causés par les bombes.


Passage dans la ville de Coutances, notamment connue pour sa cathédrale.


TRAVERSÉE DE LA BAIE DU MONT ST-MICHEL
Nous optons pour une traversée de la baie à pied, rappelant un pèlerinage d'avant la révolution française, alors qu'on venait en pèlerinage au Mont St-Michel de partout en Europe. Nous nous joignons à un groupe guidé, marchant parfois sur le sable, parfois dans l'eau, ou dans la boue... L'aller-retour prend approximativement 6 heures de marche, mal de pieds garanti...


Cette traversée nous permet d'admirer le mont sous plusieurs angles.

Le lendemain, nous retournons en voiture au mont St-Michel, afin de visiter l'intérieur. Le mont St-Michel est le deuxième site le plus visité en France, avec plus de 3 millions de visiteurs par année. J'avais déjà visité ce site en 1981 et d'y retourner en valait vraiment la peine.


Les fraternités monastiques de Jérusalem sont présentes depuis 2001, ce qui fait resurgir le caractère religieux du Mont St-Michel.

À partir d'ici, nous entrons en Bretagne.


Les fraternités monastiques de Jérusalem sont présentes depuis 2001, ce qui fait resurgir le caractère religieux du Mont St-Michel.

À partir d'ici, nous entrons en Bretagne.